Odalisque de James Pradier, 1841.

Au début du XIXème siècle, l’Orient fascine l’Europe. On découvre les merveilles d’Egypte avec les campagnes de Napoléon, les artistes représentent des vies imaginaires dans les harems orientaux de l’Empire Ottoman ou du Maghreb (Ingres par exemple vers la moitié du XIXème siècle et son très célèbre Bain Turc), certains propriétaires européens souhaitent aménager certains espaces de leurs habitations dans un esprit plus exotique… comme c’est le cas de Frederick Leighton à Londres dans la seconde moitié du siècle. L’Orientalisme était alors en vogue.

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C’est dans ce cadre là que James Pradier (1790- 1852), sculpteur et peintre genevois, réalise son oeuvre Odalisque exposée aujourd’hui au Musée des Beaux-Arts de Lyon en France. 

Qu’est-ce-qu’une Odalisque? Dans l’Empire ottoman, une odalisque était une esclave attachée au service des femmes du Sultan dans son harem.

L’oeuvre de James Pradier impressionne par son réalisme, les rendus de la peau, des plis du ventre rendent cette statue plus vraie que nature. Les détails rendant cette sculpture exotique sont cependant peu nombreux : le turban que porte la jeune femme sur sa tête ainsi que l’éventail en plumes d’autruches qu’elle tient dans sa main et qui repose au niveau de ses pieds.

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Réalisation issue de l’imagination de l’artiste, l’oeuvres est aujourd’hui une des sculptures phare des collections du musée.

À bientôt pour de nouvelles découvertes.

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