La ville de Seattle et ses musées: le Burke Museum, un musée d’État

L’article qui suit provient de mon mémoire universitaire rédigé en 2016. Afin de réaliser mes recherches, j’ai passé un an à l’Université de Washington (Seattle) où j’au pu étudier mais aussi avoir accès aux archives du Burke Museum, de la Henry Art Gallery et une partie du Seattle Art Museum.
Pour ce qui est des dates de publication des articles à venir, c’est par ici.

Lors de la rédaction du mémoire, le nouveau Burke Museum était en cours de construction. Si vous recherchez aujourd’hui ce à quoi il ressemble c’est un tout autre bâtiment.

Seattle en 1917
® The University of Texas at Austin

Le Puget Sound, baie du Pacifique sur la côte ouest des Etats-Unis (1), possède actuellement de très nombreux musées aux collections variées mais dont l’ancienneté est limitée. Aujourd’hui, les habitants de la région et les touristes peuvent se cultiver dans plus d’une soixantaine de musées aux thèmes variés : aéronautique et industrie, histoire des pays scandinaves ou sur les tribus amérindiennes de la région, art contemporain ou encore des poupées. La majorité de ces musées se situe dans la ville de Seattle, la ville la plus importante de l’état de Washington, et ils ont la particularité d’être de jeunes institutions si on les compare avec le reste du monde. Cette première partie va se concentrer sur trois musées de Seattle et sur leur histoire, le plus ancien, le Thomas Burke Memorial Washington State Museum, la Henry Art Gallery liée avec l’Université de Washington et enfin le plus prestigieux, le Seattle Art Museum. Ces trois musées ont évolué avec la ville de Seattle et présentaient de par leurs archives des cas d’études intéressants. 

Le Burke Museum, un musée d’Etat

Les origines du musée

L’histoire du Thomas Burke Memorial Washington State Museum, ou Burke Museum,  débute en  1879 avec la création de la Young Naturalist’s Society ou la Société des Jeunes Naturalistes, un club de jeunes hommes et femmes ayant pour but le divertissement et l’instruction. Initialement, ils souhaitaient créer un club d’échec mais s’étaient finalement orientés vers l’étude de la Nature (2). L’Histoire Naturelle, tout comme les Sciences à proprement parler, était alors inexistante à Seattle, et ce même au sein de l’Université de Washington fondée en 1861. Peu de temps après la création de leur club, les membres de l’association organisaient des expéditions ayant pour but de collecter, de répertorier puis de conserver les espèces de la faune et de la flore de la région (3) augmentant par la même occasion leurs collections.  Les membres devaient rédiger des essais sur leurs connaissances en Histoire Naturelle et devaient par la suite présenter leur rédaction à l’oral devant l’ensemble des membres. Les connaissances sur l’Histoire Naturelle étaient alors limitées, comme nous pouvons le voir avec l’exemple concernant une présentation sur les chauves-souris qui indiquait que ces animaux étaient « mi- quadrupèdes, mi- oiseaux mais qu’ils n’étaient ni l’un ni l’autre ; c’[était] une sorte de monstre » (4). De tels propos sont étranges quand on sait qu’en Europe et sur la côte Est des Etats-Unis, les travaux de Darwin prenaient de l’importance et apportaient une nouvelle vision concernant l’étude des animaux. Ces déclarations peuvent renforcer cette idée de retard des connaissances scientifiques dans la région de Seattle. 

Au cours des années 1880, la société des Jeunes Naturalistes devient plus sérieuse concernant les sciences, et proposait aux membres des cours sur l’Histoire Naturelle dirigés par des professeurs de l’Université de Washington. Ces cours rendaient les connaissances des membres plus précises et facilitaient alors la collecte de nouvelles espèces. En 1881, l’association possédait une collection importante d’espèces de la région ainsi que de nombreux duplicatas et pouvait ainsi réaliser des échanges avec d’autres associations naturalistes, améliorant et diversifiant la qualité des collections. Cependant le club ne possédait pas de bâtiments pour se regrouper et présenter leurs collections (5), c’est ainsi qu’à l’automne 1885, la société des Jeunes Naturalistes acceptait de construire son propre édifice. Dès le printemps 1886, les membres pouvaient investir leurs nouveaux quartiers (6).  Leur bâtiment se trouvait alors sur un des terrains de l’Université de Washington alors dans le centre-ville de Seattle et avait coûté 1400$ à l’association. Somme importante à la fin du XIXème siècle, il leur fallait donc trouver un moyen de récolter des fonds pour rembourser leurs dettes, ils organisèrent à cette fin des cours, des rencontres et des expéditions (7). Mais l’association ne profita guère de son bâtiment. En 1894, l’université déménagea sur son emplacement actuel vidant ses locaux et terrains en centre-ville, obligeant les Jeunes Naturalistes à déplacer leurs collections dans les départements appropriés à l’université (8). Dix ans plus tard, en 1904, il devient clair aux membres de l’association que leurs collections devaient intégrer le monde universitaire afin d’être mieux étudiées et conservées. La bibliothèque et les collections de l’association sont alors transmises au Musée de l’Etat de Washington, fondé en 1899, qui se situait au sein de l’université de Washington. Les collections du musée de Washington furent donc enrichies d’une collection de près de 70 000 espèces parmi lesquelles 40 000 insectes et 7500 mollusques (9). Un an plus tard, ce sont deux autres collections qui viennent s’ajouter au fonds du musée : celle de la Société Historique de l’Etat de Washington et la Société historique de l’Université de Washington (10). S’ouvre alors une nouvelle ère pour le musée de l‘Etat de Washington. 

Alaska-Yukon-Pacific-Exposition 1909, une étape décisive pour le musée

En 1909, Seattle accueillit l’Alaska-Yukon-Pacific-Exposition, une exposition universelle axée sur le futur, le développement de la côte Nord-Ouest des Etats-Unis mais également sur le patriotisme continental et l’influence colonialiste de la ville dans l’océan Pacifique (11). Seattle n’est pas la première ville Américaine de la côte Ouest à avoir accueilli une exposition universelle, en 1905 c’est la ville de Portland dans l’Oregon, alors concurrente de Seattle, qui reçut une exposition universelle célébrant le centenaire de l’expédition de Lewis and Clark jusqu’à la côte Ouest des Etats-Unis. Entre 1876 et 1909, les Etats-Unis réalisèrent pas moins de 16 expositions universelles, la plus célèbre reste l’exposition de 1893 à Chicago célébrant les 400 ans de l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique. Cette exposition marque le début du mouvement architectural City Beautiful inspirée de l’Ecole d’Architecture des Beaux-Arts de Paris et qui influença l’architecture de nombreux musées et bâtiments administratifs aux Etats-Unis entre 1890 et 1920 (12). Seattle avait initialement prévu de réaliser cette exposition en 1907, afin de célébrer le dixième anniversaire de la Ruée vers l’or de Klondike en Alaska qui avait alors réellement lancé la ville de Seattle (13), mais les organisateurs de l’événement durent annuler leurs projets car la ville de Jamestown en Virginie avait alors décidé de célébrer son trois centième anniversaire en 1907 (14). Face au poids des arguments historiques Seattle accepta d’accueillir l’exposition deux ans plus tard. 

Les organisateurs de l’Alaska-Yukon-Pacific-Exposition durent trouver des terrains afin de construire les pavillons des différents pays et industries qui souhaitaient s’exposer durant l’événement. L’université de Washington alors récemment installée entre la Baie et le Lac Union possédait les terrains recherchés par les organisateurs. Ils étaient non loin du centre-ville, possédaient de larges espaces où il était possible de construire de nombreux édifices et il présentait de nombreux atouts par rapport aux différents paysages que les visiteurs pouvaient alors admirer, renforçant alors l’intérêt de ces derniers pour le Nord-Ouest du Pacifique. Le Conseil d’Administration de l’Université de Washington négocia avec le comité de l’exposition et accepta de leur laisser les terrains avec comme condition le fait que certains bâtiments puissent être réutilisés à la fin de l’événement par l’Université (15). Les deux partis acceptèrent et la construction fut lancée suivant les plans des frères Olmsted qui paysagèrent les terrains de l’Université rendant alors hommage à la beauté naturelle du site (16). Les deux frères furent de nouveau appelés par la suite en 1915 pour l’exposition Panama-Californie à San Diego (17). L’exposition de Seattle fut ouverte du 1er juin au 16 octobre 1909 et attira plus de 4 millions de visiteurs et avait réalisé avant son inauguration de la publicité aux Etats-Unis, au Canada, mais également en Europe et au Japon (18). À la fermeture de l’exposition l’Université de Washington récupéra donc de nombreux bâtiments de l’exposition qu’elle réhabilita afin d’accueillir de nouveaux départements. Elle acquit aussi près de cent tonnes d’objets ethnologiques avec des outils, des sculptures, des objets du quotidien provenant de la tribu amérindienne des Tlingit qui vivait alors dans le Sud-Est de l’Alaska (19), mais également des objets pour les collections biologiques et minérales qui avaient été exposées durant l’Alaska-Yukon-Pacific-Exposition dans le pavillon sur l’Alaska (20). Cette acquisition qui valait plusieurs milliers de dollars, fit du Washington State Museum une institution qui pouvait alors égaler certains musées de la côte Est des Etats-Unis (21). 

Du California Building à son propre bâtiment (1909- 1962).

Le Bâtiment de l’état de Californie avec son drapeau (1909), photographie. 
© University of Washington Libraries. Special Collections Division – Droits réservés.

À la fin de la Alaska-Yukon-Pacific-Exposition, l’Université de Washington récupéra et acheta des bâtiments de l’évènement pour créer de nouveaux départements et accueillir ainsi le nombre croissant d’étudiants qui souhaitaient intégrer l’université. Après avoir acquis les nombreux artefacts qui furent exposés durant l’exposition universelle, le Musée de l’état de Washington souhaitait trouver un bâtiment dans lequel il pourrait exposer ses collections. Le musée s’installa donc dans le bâtiment qui avait accueilli l’Etat de Californie durant l’Alaska-Yukon-Pacific-Exposition (22).

Frank Nowell (1864- 1950), Exposition des Fruits et Noix présentant un Elephant fait de noix anglaises dans le bâtiment californien au cours de la Alaska-Yukon-Pacific- Exposition (1909), photographie. © University of Washington Libraries. Special Collections Division – Droits réservés.

La construction pour la Californie était la plus grande structure d’état durant l’événement (23).  Son éléphant fait de noix aux yeux en oranges ou son ours fait de raisins secs présentés dans le pavillon des fruits et sa décoration intérieure correspondaient aux grandes attractions de l’exposition universelle (24). Mais dès 1914, les réserves étaient surchargées et le California Building ne pouvait plus résister aux intempéries. Le musée fut obligé de trouver un nouveau bâtiment pour accueillir ses collections. Une partie des collections étaient déjà conservées dans le bâtiment pour la sylviculture, le Forestry building. Après de légères modifications dans les plans, l’ajout du chauffage central et suite à deux mois de transfert des collections (25), le Musée de l’état de Washington trouvait son nouvel emplacement. 

Le Forestry building était l’œuvre de Saunders and Lawson, deux architectes de Seattle, qui avaient déjà participé au développement du quartier des Pionniers dans le centre-ville de Seattle et avaient créé certains bâtiments de l’université de Washington (le Denny Hall entre autre) (26). Pour l’exposition de Seattle les architectes s’étaient donc inspirés du mouvement architectural City Beautiful, reprenant l’architecture classique que l’on trouvait à la même époque à Paris et sur la côte Est des Etats-Unis. Le bâtiment, de style classique dans la forme et les dimensions, présentait cependant une certaine particularité : il était composé de plus de 120 troncs de sapin ayant conservé leurs écorces constituant les colonnes qui soutenaient la construction. Ce choix du matériau souhaitait afficher aux visiteurs l’abondance en bois de la région Nord-Ouest des Etats-Unis. Cette différence dans les surfaces et les rendus finaux du Forestry Building contrastait avec les autres bâtiments de l’exposition qui étaient lisses, fait de briques ou couverts de lambris illustrant une forte influence hispano-européenne (27).  Les dimensions du bâtiment (près de 100m de long sur 45m de large et avec une hauteur sous plafond maximale de plus de 16m) donnaient suffisamment d’espace pour exposer les collections (28). Mais les matériaux utilisés pour la construction présentèrent rapidement des détériorations, malgré le chauffage central et l’attention particulière présentée pour les troncs, le bâtiment était infesté d’insectes xylophages et pourrissait. En 1921, le conseil d’administration de l’université déclare le bâtiment impropre aux visiteurs.  En 1930 le Forestry Building fut détruit. Le Musée d’état se retrouvait donc sans locaux et les collections étaient réparties entre les différents départements de l’université.

Washington State Building, puis Washington State Museum (1912), photographie.
© University of Washington Libraries. Special Collections Division – Droits réservés.

En 1928, le musée rouvre au public utilisant les locaux de l’ancienne bibliothèque de l’université et ancien Washington State Building durant l’Alaska-Yukon-Pacific-Exposition (Figure 6). Mais ce bâtiment présentera une fois encore des soucis de conservation et le musée ferma en 1957 (29). Des soucis financiers obligèrent le musée à trouver des solutions pour construire son propre bâtiment. Au même moment, la veuve du respecté juge Thomas Burke (1849- 1925), businessman et activiste pour les droits civiques, pour l ‘éducation et la culture à Seattle (30), souhaitait créer un monument à la mémoire de son défunt époux. Puisqu’une partie de leurs collections avait été donnée au musée en 1932, il lui semblait donc logique de proposer son aide financière pour la construction du nouveau musée à la condition que le nom du musée comporte l’expression « Thomas Burke Memorial ». 

Le Thomas Burke Memorial Washington State Museum actuel (1962), photographie.
© University of Washington Libraries. Special Collections Division – Droits réservés.


Le 3 mai 1964 fut inauguré le Thomas Burke Memorial Washington State Museum (31). Le bâtiment d’architecture moderne, créé par James J. Chiarelli (32), un architecte local ; combine à la fois des formes géométriques, des façades lisses, un toit plat, éléments chers aux architectes modernes mais inclus par la même occasion des liens avec l’Ecole des Beaux Arts de Paris du début du siècle avec ses colonnes et pilastres qui couvrent sa façade et son entrée monumentale (Figure 7). Et même si le musée n’était pas aussi imposant et grand que l’espérait alors Erna Gunther (1896- 1982), la directrice du musée, les 6100 m (33) du bâtiment furent utilisés de 1964 à nos jours et abritaient plus de 16 millions d’objets. 

Le Thomas Burke Memorial Washington State Museum, ou Burke Museum a, avec son parcours, suivit en quelque sorte l’évolution de Seattle, profitant des opportunités, des évènements ou des rencontres pour se développer et améliorer ses collections tout en restant très proche de l’Université de Washington, puisque l’institution profitait du savoir des professeurs et des étudiants pour étudier ses collections et les mettre en valeur tout en restant un musée d’Etat recevant des subventions pour fonctionner.

À la semaine prochaine pour la suite !

Sources:
(1) Définition du Puget Sound, Le Petit Larousse Illustré (Paris : Librairie Larousse, 1989), p. 1561.
(2) Keith R. Benson, « The first Hundred Years : A Century of Natural History at the BurkeMuseum », Landmarks (Seattle, 1985), p. 2.
(3) « Cruse is ended, « Young Naturalists secure Many New Specimens », The Seattle Times 23 juillet, 1896, p. 8.
(4) Traduit de « For example, when Walter Boardman spoke on the bat he claimed the animal to be « … half quadruped and half bird and is neither on or the other ; it is a kind of monster » » Keith R. Benson, « The first Hundred Years : A Century of Natural History at the Burke Museum », Landmarks (Seattle, 1985), p. 2.
(5) Ils se regroupaient alors les samedi soirs dans l’antichambre d’Arthur Denny, père de Charles Denny, figure importante pour l’université de Washington.
(6) Keith R. Benson, « The first Hundred Years : A Century of Natural History at the Burke Museum », Landmarks (Seattle, 1985), p. 3.
(7) Ibid.
(8) « The State University », The Daily Olympian 9 août, (Olympia, Washington, 1895), p. 2.
(9) Keith R. Benson, « The first Hundred Years : A Century of Natural History at the Burke Museum », Landmarks (Seattle, 1985), p. 4.
(10)« More Room Needed at The University », The Seattle Daily, 26 juillet, 1905, p. 5.(11) John M. Findlay. « Fair City: Seattle as Host of the 1909 Alaska-Yukon-Pacific Exposition », The Pacific Northwest Quarterly, Vol. 100, No. 1, Alaska-Yukon-Pacific Centennial, Part 1 (Winter, 2008/2009), p. 4.
(12) Julie K. Rose. « The City Beautiful Movement ». City Beautiful, The 1901 Plan For Washington D. C., 1996. Consulté le 11 juin 2016 : http://xroads.virginia.edu/~CAP/CITYBEAUTIFUL/city.html
(13) Seattle était alors utilisée comme port de départ pour l’Alaska et accueillit de très nombreux chercheurs d’or qui souhaitait tenter leur chance à Klondike. John M. Findlay. « Fair City: Seattle as Host of the 1909 Alaska-Yukon-Pacific Exposition », The Pacific Northwest Quarterly, Vol. 100, No. 1, Alaska-Yukon-Pacific Centennial, Part 1 (Winter, 2008/2009), p. 4.
(14) « That Jamestown Naval Parade », Seattle Daily Times, 28 janvier, 1907, p. 6.
(15) « Appointee Forced on Board By Wilson’s Demand and Mead’s Eagerness to Control Skagit County Hurts Work », Seattle Daily Times, 9 août, 1908, p. 19.
(16) George A. Frykman. « The Alaska-Yukon-Pacific Exposition, 1909 ». The Pacific Northwest Quarterly, Vol. 53, No. 3 (Seattle : University of Washington, 1962), p. 92.
(17) Christine Edstrom O’Hara. « The Panama-California Exposition, San Diego, 1915: The Olmsted Brothers’ Ecological Park Typology. » Journal of the Society of Architectural Historians 70, no. 1 (2011): pp. 64-81.
(18) George A. Frykman. « The Alaska-Yukon-Pacific Exposition, 1909 ». The Pacific Northwest Quarterly, Vol. 53, No. 3 (Seattle : University of Washington, 1962), p. 92.
(19) Leonore Ziontz, « The State Museum Comes of Age », Landmarks (Seattle, 1985), p. 6.
(20) « Big Alaskan Exhibit Given to University », Seattle Times, 14 décembre, 1909, p. 21.
(21) « University Museum To Be One Of The Best », Seattle Daily Times, 18 novembre, 1909, p. 10.
(22) « Big Alaskan Exhibit Given to University », Seattle Times, 14 décembre, 1909, p. 21.
(23) « September 30 Big Day » Seattle Sunday Times, 13 juin, 1909, p. 28.
(24) « Big Pavilion Gives Greedy Eyes Feast », Seattle Daily Times, 30 mai, 1909, p. 3.
(25) « Forestry Building on University Campus Which Has Been Remodelled To House Valuable Curio Collections of Washington State Museum », Seattle Daily Times, 25 janvier, 1914, p. 17.
(26) Kathryn Rogers, Merlino. « Classicizing the Wilderness: Washington State’s Forestry Building at the 1909 AYP. » The Pacific Northwest Quarterly 100, no. 2 (2009), p. 83.
(27) Leonore Ziontz, « The State Museum Comes of Age », Landmarks (Seattle, 1985), p. 6.
(28) Kathryn Rogers, Merlino. « Classicizing the Wilderness: Washington State’s Forestry Building at the 1909 AYP. » The Pacific Northwest Quarterly 100, no. 2 (2009), p. 83.
(29) Leonore Ziontz, « The State Museum Comes of Age », Landmarks (Seattle, 1985), p. 9.
(30) « Burke Museum History » Consulté le 2 juillet 2016 : http://www.burkemuseum.org/about/ history
(31) « Second Annual Report », UW Museum 70-017 Boîte 1.
(32) Leonore Ziontz, « The State Museum Comes of Age », Landmarks (Seattle, 1985), p. 9.
(33) Ibid.
(34) Information obtenue auprès de Tara McCauley, directrice du dé partement d’Education du Burke Museum lors d’un entretien réalisé le 20 mai 2016.


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